Deuil du vivant

Comment traverser le deuil d’un proche, d’un parent, de son enfant, d’une famille entière parfois… ?

Comment traverser le deuil de son village détruit… ?

Comment traverser le deuil de la vie qui s’éteint sur de vastes paysages… ?

Comment assister à l’extinction d’espèces animales, à la pollution grandissante, à la guerre qui n’apporte rien sans pouvoir rien faire… ?

Comment continuer à vivre en ayant compris que cela va être de pire en pire… ?

Même si ce monde avait une grande explication pour éclairer nos consciences, cela reste dur et horrible. Cela paraitrait même fou qu’un Dieu puisse laisser faire et vivre tout cela. L’idée même qu’il y aurait en plus une orchestration de la vie humaine pourrait être vu comme un scandale.

D’infinies impossibles excuses…

D’impossibles pardons…

Il ne faudra plus s’accrocher trop fort émotionnellement à la vie qui anime la matière, nos êtres incarnés, les animaux, les arbres, les plantes, car les temps de cette fin d’un monde vont être difficiles.

La vie est toujours là ensuite, dans la lumière, dans l’invisible.

Il y a des gens qui voient, d’autres qui entendent, d’autres qui ont traversé la mort, on peut s’entraider à comprendre et à savoir.

La vie nous aide de plus en plus à reconnecter nos liens avec l’invisible en parallèle du monde physique qui devient chaotique.

Malgré tout, les paysages de désolation, déjà bien existants, vont marquer les mémoires et il faudra beaucoup de force d’amour pour rester paisible dans le coeur.

Il y a toujours eu des fins et des recommencements dans le monde physique.

Il va falloir beaucoup de prières pour accompagner les âmes en perdition. Elles apporteront une sérénité dans le monde de la lumière des paysages éteints. Ensuite des choses pourront se reconstruire physiquement, mais pas tout, pas partout, Tant que nous serons pas allé jusqu’à la grande bascule terrestre.

Courage dans ces moments ultimes !