Tout vers l’espace…

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Il y a seulement 2 mois, je découvre que l’Agence Spatiale Européenne lance une nouvelle sélection de candidats pour devenir astronautes. La troisième fois seulement depuis le début de l’ESA.

En quelques méditations sur ce possible devenir, je me rends compte que tout mon cheminement m’a déjà bien préparé à cette aventure folle et que je pourrais même y apporter ma créativité et ma poésie qui s’incarne dans mes constructions de campements, engins flottants ou roulants et bientôt volants...

Ayant complètement intégré dans ma pensé que la Vie souhaitait toute la technologie que les humains créent avec acharnement, je suis attentivement les avancées et recherches astronautiques, comme les robots « curiosity » et « persévérance » envoyés sur Mars.

Mars...

Les réflexions sur les premières bases portent sur les cavités martiennes.

Les moyens technologiques permettent dans repérer certaines grandes vue du ciel (et donc en puits large et profond) et d’en déduire d’autres comme d’anciennes galeries de coulées de laves rejoignant des séries de petits volcans.

Les architectes planchent sur des habitats gonflables en parti qui se caleraient dans les galeries de ces souterrains.

Sous terre, la température peut être plus modéré qu’en surface et l‘atmosphère a l’abri des tempêtes martiennes.

Ma démarche particulière pour élaborer des « campements » en tirant parti au maximum des matériaux locaux et des caractéristiques du paysage pourrait apporter beaucoup :

Je m’imagine déjà utiliser la Roche, bâtir des murs pour y coller des fines couches de résines étanches afin de rendre étanche toute une partie de cavité elle même dans l’idée de la rendre habitable à même le sol.

Toutes mes connaissances et intuitions fortes dans la recherche de lieu, le potentiel de chaque recoin après transformation, pourrait servir beaucoup.

Et le résultat en serait plus intégré au paysage martien, plus intelligent, plus en symbiose, plus artistique et poétique.

Aussi, j’aimerais apporter le respect spirituel à l’entité martienne... On est pas là pour planter un drapeau de tel ou tel pays, pour donner nos noms aux cratères et recoins conquis, pour s’approprier des lieux.

Ah si on pouvais arriver comme des hôtes attentifs à l’accueil invisible mais réel que peuvent nous faire les planètes...

Mars a vécu un moment terrible semble t’il et le désert de vie physique est total. L’arrivée de sondes, robots et puis plus ensuite n’est pas anodin après des millénaires de néant de vie matérialisée. 

Par contre la vie dans le monde de lumière et invisible n’a aucune raison de ne pas y être, avec des mémoires de ce qu’il a existé autrefois... Tout comme les gardien invisibles de menhir par exemple qui garde la connaissance de temps oubliés.

Cette communication avec ces mondes invisibles peut se faire que part le ressenti, les rêves mais aussi dans l’observation de synchronicités étonnantes.

Il faut garder en tête que si quelque chose veut nous parler, ce ne sera que part « signes » et on peut aussi en demander... 

On peut très bien imaginer demander de l’aide pour trouver un lieu idéal pour un campement martien. Être guidé dans nos intuitions.

Il n’y a que notre imaginaire comme limite pour faire des demandes...

Par exemple, faire un monticule de pierres élevé en équilibre au centre d’un terrain ou l’on aura dessiné la cartographie environnante...laisser un corps léger comme une balle de ping pong au sommet prête à se faire bousculer par un vent soudain et voir où atterri cette balle sur la carte au sol.

Faire la demande et s’ouvrir à y croire...

Mais le fait de passer beaucoup de temps à cela sur le terrain est déjà une marque d’ouverture et notre énergie se met en place dans cette communication.

Interpréter le résultat en fonction de comment cela s’est passé.

Réfléchir aux blocages de communication possible.

Et pourquoi Mars voudrait elle nous aider ?

Le méritons nous ?

Dans quel but arrivons nous ?

Quel sont nos projets ?

Toutes nos pensées sont lisibles et nos travers aussi.

Il faut être clair, à cœur ouvert...plutôt parler de toutes les incertitudes du devenir, de nos faiblesses sur la Terre, de notre volonté à être meilleur malgré tout.

Je ne pense pas que les agences spatiales sont ouvertes à ces domaines là... Mais je ne pense pas qu’elles y seraient complètement fermées non plus.

La démarche, même si on y croit pas, reste belle et poétique, humble et peut meme nous parler a nous-mêmes.

Forcément sur toute la planète Mars, il y a des recoins miraculeux pour faire quelque chose avec les technologies que nous avons.

Il nous faut l’intuition pour les trouver, l’ingéniosité et la créativité pour en tirer parti.

Pourquoi pas des eaux glacées en fond de cavités. Des cavités qu’on pourrait rendre étanches par colmatages d’ouvertures puis pressuriser progressivement, chauffer très progressivement par l’énergie solaire du dehors... faire de l’électrolyse de l’eau pour créer de l’oxygène pour respirer et de l’hydrogène pour la propulsion...

Si nous pouvions créer un air libre au sein même d’une galerie, l’analyse des sols, la recherche de traces de vie en serait tellement plus simplifiée et confortable.

Créer des poches étanches nécessiterait une maîtrise de construction en pierre sèche pour la solidité des parois (sur lesquelles on collerait les peux de résine ou autre), pour créer des accès, des sols plats. Pas besoin de temps de matériaux que cela. Cela nécessite la maîtrise des déplacements de roches lourdes avec des palans ou leviers, la maîtrise des déplacements verticaux comme la spéléologie... et un esprit d’architecte avec la matière brut.

Le terme d’architecte paysagiste est pas si mal du coup.

Toutes mes expériences d’aventures en terrains très diverses comme les déserts, les cavités, la neige (campement dans des congères), la jungle, l’océan, les charpentes de grandes églises, les lieux radioactifs, les mines d’or et d’uranium polluantes, les îles désertes etc... m’ont apporté de grandes capacités d’adaptation et de résilience.

Chaque paysage demande et apporte de nouvelles idées et à chaque fois, avec des moyens limités en coût et en poids (car il faut tout transporter manuellement souvent), je progresse dans la rapidité de choix des bagages et l’efficacité dans mes préparations.

Avec une démarche comme celle-ci, il y aurait moins besoin de bagages à apporter sur Mars. 

Depuis longtemps j’ai remarqué que la démarche d’architecte « pure » consiste à modéliser des habitats quasi hors contexte, dénudé d’environnement (et donc peu intégré) qui se suffisent à eux même. Mais alors il faut tout emmener, l’entrée, le sol, le plafond, les fenêtres la charpente etc...

Même constat pour les constructions dans les arbres que je pratique beaucoup. La pensée d’architecte s’orientera vers des charpentes de toit comme des chalets au sol alors que mes charpentes sont celles déjà existantes de l’arbre en grande partie.

Beaucoup moins besoins de matériaux et de transport. Pas besoin d’une route et de camion pour accéder au pied du chantier et beaucoup moins besoin d’outillages énergivores et pesants.

J’ai tant pratiqué que j’aurais assez vite la pensée due la bonne voix du milieu plus légère poétique respectueuse du site et plaisante à réaliser.

Voilà un point si essentiel dans ma démarche : le plaisir de faire et pas seulement le plaisir d’aboutir.

Le côté unique et extraordinaire de chaque construction dans cette démarche entraine un regain de motivation et une belle excitation de vie quotidienne à partager en groupe.

Nombres de fois, avec des amis, des familles, des gens de passages qui ont entendu parler d’un chantier collectif nous avons pu partager des moments très insolites où la force du groupe, pourtant tranquille, avec des gens de tous horizons et toutes générations, faisait avancer de grands ouvrages.

J’aime de plus en plus guider des aventures de groupe, des chantiers collectifs, laisser ou trouver une place à chacun en fonction de ses capacités et nous laisser nous même surprendre par ce qu’on peut réaliser en peu de temps et dans une belle ambiance du quotidien.

A chaque fois que je pars dans des déserts, des grottes ou sur l’océan comme en ce moment sur un voilier multiple « Simaran », j’ai toujours en tête l’envie de pouvoir partager ces moments avec des gens d’âges différents, des enfants aussi, des personnes âgées des personnes avec des difficultés motrices ou mentales...

Les plus sportifs ou endurants travailleront peut être plus, mais avec le plaisir de servir le groupe qui les encourage beaucoup dans leur prouesses.

Pourquoi commencer quelque chose sur Mars alors qu’on est en train de tout détruire sur Terre ?

Du recul, prendre du recul.

Tout a été détruit aussi sur Mars.

Voir la Terre de loin, témoigner de l’absurdité des frontières, de nos disputes...

Composer ces ressentis en airs de musique. Parler du rêve de l’exploration spatial, de la capacité des humains à développer une technologie matérielle poussée. 

Retranscrire une aventure humaine qui dépasse l’idée de concurrence ou profits...simplement, nous humains, commençons à pouvoir aller sur d’autres planètes.

Nous humains ouvrons la voie de la vie physique qui se déplace dans l’espace.

Puis viendra un monde suivant qui prendra le relai de ces connaissances dans un contexte de grande paix et harmonie.

Tout cela a un sens très grand, une destinée depuis longtemps.

Notre mental ne le sait pas mais nos âmes si.

Regardez les enfants comme ils rêvent des autres planètes, d’autres mondes...

C’est un rêve originel des humains et de leur condition.

Découvrir Mars peut donner à comprendre qu’on a de la chance d’avoir un tel équilibre d’écosystèmes sur Terre.

Et puis l’histoire qui y sera vécue sera le reflet de notre humanité.

Quand quelqu’un marche sur la Lune, c’est nous tous qui marchons sur la Lune.

Quand quelqu’un s’envole sur un nouvel engin volant, c’est nous tous qui volons avec lui.

Quand quelqu’un aide beaucoup d’autres gens, c’est nous tous qui aidons à travers lui.

Alors voilà, j’ai besoin de vous, de votre soutient sur ce projet évidemment complètement fou.

Le temps des candidatures et sélections s’étale sur plus d’une année.

Il faut que je la remplisse le plus possible d’apprentissages diversifiés et d’expériences possibles.

J’ai déjà plusieurs projets écrits, dessinés, en cours, plus ou moins avancés à proposer. Il y aurait des expériences juste individuelles qu’on m’aide à faire ou à apprendre, comme le parapente, l’aile delta, l’avion...

Et il y a des expériences de groupe comme : 


Une traversée de déserts avec des roulottes solaires légères passe partout à la vitesse de la marche, dans le tracé du ... au sud du Maroc dans le Sahara 


Une longue marche le long de gorges extraordinaires en Iran traversant de vastes chaînes de montagnes, non visitées par des étrangers a priori, avec des chemins taillés dans la paroi et des passerelles souks ou moins à l’abandon.


Une expédition dans la jungle laossienne à travers des grottes qui mènent à des vallées closes complètement sauvages et verticales sur des centaines de mètres de paroies calcaires.


Des expéditions plus poussées dans de grandes congères de neige de hautes montagnes.


Mais aussi des constructions insolites dans des lieux fixes comme des carrières souterraines très joliement taillées du côté d’Angers


Une grande maison commune en Cévennes


Un volcan vert pour un maraîchage a l’échelle d’un village.


Je suis prêt à tenir le gouvernail de ces idées là s’il y a des rêveurs créateurs prêt à embarquer sur ces navires de poésie créatrice....

Voyez, ça peut mener loin !

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