0BDDF81A-F159-4E5E-B192-CA7392F06D9F.gif
D4A7EE6C-FD35-4702-AF13-D33E40BDE967.png

Forêt nourricière

Au tout début de l’humanité, les humains chassaient et cueillaient dans les forêts en parcourant de grandes distances.

Il est possible aussi de créer une forêt nourricière, en plantant les arbres fruitiers choisis, en greffant des variétés et en plantant des baies en sous bois.

Si le monde de demain se réveille avec un soleil beaucoup plus lumineux (après le basculement), les jardins se cultiveront sous le couvert forestier.

Tout est possible. Père ciel et Terre Mère pourront créer de nouvelles espèces qui s’adapteront aux nouvelles conditions, formant de nouveaux paysages Il faudrait des arbres gigantesques qui créent des microclimats, des falaises qui protègent des vents.

Les peuples indigènes anciens animistes connaissent le lien conscient avec les plantes et les arbres. On peut les ressentir, leur parler intérieurement. Ils peuvent livrer leur secrets, des usages possibles, des associations de plantes pour faire des médecines.

Même si nous découvrions une forêt complètement nouvelle, les liens et la connaissance peuvent aller vite dans la mesure où il y a un grand amour, une grande considération, un profond respect et une habitude d’arpenter des milieux sauvages. Mais que voulons-nous au fond de nous-mêmes dans cette forêt ? Les plantes lisent nos âmes et nos pensées pour nous mener inconsciemment vers des trésors qu’elles recèlent ou nous pousser vers un marécage…

L’influence est d’autant plus forte qu’on s’ouvre à être guidé. Le degré de croyance crée la grandeur de l’ouverture… Mais on ne peut pas s’obliger à croire non plus ! C’est un long chemin d’expériences.

Comme il est bon de se sentir allié de la forêt, de s’en nourrir, de s’allonger sur des mousses, de se blottir au creux d’un arbre ou de grimper jusqu’à la cime pour appréhender leur immensité. Les dangers s’apprennent, il y a toujours des astuces, des manières d’y habiter pour s’y sentir bien.

La luxuriance de nos belles forêts qui résistent encore à l’extinction donne une idée de la grandeur de nos jungles du monde d’après.

Il serait bon de moins séparer nature et habitat. Ces limites n’ont souvent pas de sens du point de vue des animaux sauvages, des semences emportées par les vents ou des plantes sauvages qui poussent partout.

Les maisons pourraient faire parti du monde vivant, de la nature. C’est toute une perception de la vie qui change. il n’y aurait plus ville et nature à côté, mais ensemble, jusqu’à l’intérieur des maisons.

Si les forêts seront détruites physiquement par le grand basculement, à nous de rassembler tous les savoirs et récolter les graines de nos forêts futures.

Le pouvoir exponentiel de la vie à partir d’un grand sac de graine est immense !