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L’enfant

Les âmes ont parfois tellement de vies qu’on ne peut pas leur donner un âge. Si elles n’avaient qu’une seule et très longue vie, elles auraient du mal à rester enthousiastes, surprises, curieuses…à retrouver la joie de l’enfance !

L’avantage de l’enfant, c’est sa conscience toute neuve : le mental, qui n’a que son âge ou en fait un peu plus en partant de l’embryon. Il a tout à découvrir !

Découvrir ses bras, ses mains, plein de goûts et de touchers différents… découvrir sa mère, son père ou d’autres gens… Le ciel, les oiseaux, une rivière, la montagne, la mer… les villes, la technologie, plein d’histoires, plein de rêves possibles, plein de choses à apprendre et à créer.

Dans l’inconscience de l’enfant se cache son âme, déjà “adulte” plusieurs fois, qui se retrouve embarquée dans l’enthousiasme du mental qu’elle guide.

Quand vous parlez à un enfant, il y a quelqu’un de grand derrière, peut être plus expérimenté que vous dans certains domaines… Mais il y a aussi quelqu’un de petit. Les deux sont vrais.

Les enfants sont dans l’instant présent et aident à nous y retrouver. Ils sont dans l’insouciance et nous aident à relativiser ou moins cogiter sur tout. Ils sont le témoignage vivant qu’on peut être heureux avec pas grand chose et sans connaître l’invisible des atomes ou du monde de la lumière.

Souvent les parents ont peurs pour leurs enfants dans des situations qui deviennent compliquées alors qu’ils peuvent s’adapter, changer plus facilement qu’une personne adulte.

Si l’énergie de l’enfer ne les a pas encore atteint, on peut leur faire confiance, ils guident bien, ils participent, aident beaucoup.

Malheureusement le quotidien moderne brise assez vite et souvent les rêves et élans d’enthousiasme. On remplace les envies par les devoirs. La soumission rentre : rester assis longtemps, avaler de force des savoirs complexes et pas si utiles parfois, beaucoup d’interdits, de pressions…

Certains enfants ont si souffert qu’ils ont développé des émotions dures et sombres. Ils reproduisent la violence qu’ils subissent, perdent la parole ou deviennent intenables.

Le mental de l’enfant maîtrise peu la dualité qui l’habite. Elle s’exprime clairement, basculant de la joie du partage à la bagarre physique ou verbale haineuse… les parents tentent de contrôler, de guider, de rattraper, mais souvent, ils créent puis entretiennent une dualité chez leur enfant qui correspond à leur propre dualité. Cela leur permet inconsciemment d’entretenir leurs besoins de nourriture de lumière qui s’oppose. Mais c’est aussi tout l’environnement qui va façonner l’enfant, son groupe d’âmes et son mental.

Les moments harmonieux, et les moments froids reviennent alors de manière cyclique.

L’enfant du futur sera plus vite reconnu dans son âme, guidé et accompagné pour ses envies, à son propre rythme. On l’amènera à s’extasier devant les infinités de paysages et d’apprentissages possibles et il voudra absolument qu’on l’aide à participer à la prolifération de la vie physique dans l’univers. On cultivera leur différence et les exceptions plutôt qu’une normalité. On favorisera la richesse des consciences, leur polyvalence et l’imagination qu’elles apportent.